Be'm platz lo gais temps de Pascor
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Be'm platz lo gais temps de Pascor
Bien me plaît le gai temps de Pâques,
Qui fait feuilles et fleurs revenir,
Et me plaît ouïr le bonheur
Des oiseaux qui font retentir
Leurs chants par le bocage,
Et me plaît quand vois sur les prés
Tentes et pavillons dressés,
Et j'ai grand allégresse,
Quand vois dans la plaine rangés
Chevaliers et chevaux armés.
Et me plaît quand les éclaireurs
Font les gens avec leurs biens fuir,
Et me plaît quand vois après eux
Une grande armée ensemble venir,
Et me plaît en mon coeur
Quand vois châteaux-forts assiégés,
Remparts rompus et effondrés,
L'armée sur le rivage
Qui est entouré de fossés
Clos par de forts pieux serrés.
Et aussi me plaît le seigneur
Quand est premier à assaillir
A cheval, armé, et sans peur,
Qu'ainsi fait les siens s'enhardir
Par valeureux exploits;
Quand dans le combat est entré
Chacun doit être décidé
A le suivre avec joie,
Car nul homme est en rien prisé
Avant qu'ait maints coups échangés.
Masses et épées, haumes de couleur,
Ecus tranchés et dégarnis
Verrons à l'entrée du combat
Et maints vassaux ensemble frapper,
Et en désordre courir
Chevaux des morts et des blessés;
Et quand il est en lutte entré,
Chaque homme de haut parage
Ne pense qu'à têtes et bras briser,
Mieux vaut un mort qu'un prisonnier.
Qui fait feuilles et fleurs revenir,
Et me plaît ouïr le bonheur
Des oiseaux qui font retentir
Leurs chants par le bocage,
Et me plaît quand vois sur les prés
Tentes et pavillons dressés,
Et j'ai grand allégresse,
Quand vois dans la plaine rangés
Chevaliers et chevaux armés.
Et me plaît quand les éclaireurs
Font les gens avec leurs biens fuir,
Et me plaît quand vois après eux
Une grande armée ensemble venir,
Et me plaît en mon coeur
Quand vois châteaux-forts assiégés,
Remparts rompus et effondrés,
L'armée sur le rivage
Qui est entouré de fossés
Clos par de forts pieux serrés.
Et aussi me plaît le seigneur
Quand est premier à assaillir
A cheval, armé, et sans peur,
Qu'ainsi fait les siens s'enhardir
Par valeureux exploits;
Quand dans le combat est entré
Chacun doit être décidé
A le suivre avec joie,
Car nul homme est en rien prisé
Avant qu'ait maints coups échangés.
Masses et épées, haumes de couleur,
Ecus tranchés et dégarnis
Verrons à l'entrée du combat
Et maints vassaux ensemble frapper,
Et en désordre courir
Chevaux des morts et des blessés;
Et quand il est en lutte entré,
Chaque homme de haut parage
Ne pense qu'à têtes et bras briser,
Mieux vaut un mort qu'un prisonnier.
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